La Pêche récréative, les différents types de pêche

La Pêche récréative correspond à l’activité de pêche qui est exercée à des fins de sport, de divertissement, de loisirs, de passe-temps ou de compétition sans but lucratif, soit en mer, soit dans les cours d’eau et plans d’eau intérieurs (rivières et lacs).

La pêche récréative se divise en plusieurs catégories

La pêche est une activité récréative et sportive qui nous permet de passer un moment amusant avec nos amis et notre famille, avec ce post nous voulons que vous connaissiez les types de pêche qui existent et lequel est idéal pour vous.

Elle nous apporte un peu de tranquillité ou d’adrénaline, selon le type de pêche que vous pratiquez.

Oui, il existe différents types de pêche pour tous les goûts, pour apporter la tranquillité ou l’excitation, chacun utilisant une technique et un équipement différents pour faciliter l’activité.

Faisons connaissance avec eux pour vous aider à choisir celui qui correspond le mieux à vos goûts.

La pêche au lancer ou spinning

pêche au lancerElle consiste à lancer un leurre d’un certain poids et à l’attraper avec la vitesse appropriée, en simulant le mouvement d’un petit poisson, qui sert d’attracteur ou d’irritant. Les leurres les plus utilisés sont les brillants (sparkle), les rapalas ou les cuillères, les appâts organiques (baits) en mouvement ou au repos sont également utilisés, en attendant la morsure ou l’attraction. Elle se pratique généralement en mer, tant sur les quais, les plages et le littoral, que dans les lacs et les rivières (silverside, carpe ou snook).

Pêche à la mouche ou pêche à la mouche : Dans ce type de pêche, on utilise un leurre artificiel appelé « mouche », qui simule un insecte (terrestre ou aquatique) dans ses différents stades (adulte, nymphe ou larve), il imite également des poissons, des petits rongeurs et même des insectes étrangers créés et fabriqués par les pêcheurs eux-mêmes, faisant partie de l’attrait de cette pêche l’élaboration personnelle de la mouche parfaite pour le lieu, le poisson et la saison appropriée. Elle se fait généralement dans les lacs et les rivières, et moins fréquemment en mer.

Pêche à la mouche

La pêche à la mouche est un type de pêche qui utilise un leurre artificiel léger, qui ressemble à une mouche ou à un invertébré. Cette technique est surtout utilisée en eau douce, dans les lacs ou les rivières.

Elle peut également être divisée selon le type d’espèces à pêcher, les espèces d’eau froide, comme la truite ou le saumon, ou les espèces d’eau chaude, comme le bar.

Pour ce type de pêche, il est nécessaire d’avoir une canne à mouche et un moulinet pour vous aider dans la précision de la ligne.

La différence entre la pêche à la mouche et la pêche au lancer est que la ligne transporte l’hameçon dans l’air. La pêche à la mouche peut être considérée comme un peu plus difficile, car elle exige de la précision.

Cependant, avec de la pratique et un équipement adéquat, il peut s’agir d’un style de pêche amusant qui peut être partagé avec la famille.

Ce type de pêche est relaxant, il vous permet de vous connecter à la nature et d’observer votre environnement.

Pêche en surfcasting

Le surfcasting consiste à lancer des objets dans les vagues, que ce soit en compétition ou pour le plaisir.

Lorsqu’elle est pratiquée pour le plaisir, c’est un style de pêche très relaxant et vous trouverez de nombreuses personnes pratiquant le surfcasting sur le rivage ou sur les jetées.

Comme tous les types de pêche, la pêche au surfcasting a ses propres techniques pour vous aider à atteindre vos objectifs et dispose de son propre matériel spécialisé.

Equipement pour la pêche en surfcasting

  • Canne à pêche : il existe des cannes spéciales surfcasting sur le marché, elles sont construites en carbone et sont généralement de grande taille, plus de 3 mètres, beaucoup de pêcheurs utilisent deux cannes pour ce type de pêche, l’une étant identique à l’autre.
  • Moulinet pour le surfcasting : spécial pour ce style, il doit présenter certaines caractéristiques afin d’atteindre le but recherché.
  • Parmi eux, et c’est le plus important, il doit admettre de nombreux mètres de ligne, pour permettre de lancer à longue distance.
  • Les plombs : ils aident le leurre ou l’appât à atteindre le bon endroit.
  • Appât : il peut être naturel ou artificiel, cela dépendra du type de poisson que vous voulez attraper et de l’endroit où vous allez pêcher.
  • Ligne : c’est la ligne que nous allons utiliser.
  • Hameçon : accessoire indispensable pour tous les types de pêche, car c’est sur lui que reposeront le leurre et le poisson que vous attraperez.

Pêche à la traîne

Dans ce type de pêche, les leurres artificiels ou les appâts organiques sont traînés depuis un bateau afin de soutenir la tension causée par la traction, les cannes sont plus petites et avec des anneaux solides. La pêche à la traîne se pratique aussi bien en mer  qu’en lac ou en rivière pour capturer des truites, généralement de grande taille.

Pêche au harpon

Il s’agit d’un type de pêche plus exigeant, nécessitant une certaine condition physique, car il combine la plongée en apnée et la pêche.

La pêche sous-marine est considérée dans de nombreuses cultures côtières comme une tradition ancestrale.

Elle consiste à chasser directement le poisson à l’aide d’un harpon. Traditionnellement, il s’agissait d’une forme de pêche courante, où le pêcheur plongeait avec un harpon pour attraper sa proie.

Aujourd’hui, la chasse sous-marine dispose de certains équipements qui aident le pêcheur dans le processus de chasse, mais pour être légitime, la chasse sous-marine ne peut pas inclure de bouteilles d’oxygène, tout doit se faire en apnée.

Equipement de base pour pratiquer la chasse sous-marine

  • Palmes
  • Masque, tuba
  • Speargun

Types de pêche sous-marine qui existent

  1. La pêche sous-marine d’attente : cette technique consiste à attendre que la proie s’approche de vous, pour cela il est utile d’utiliser des combinaisons qui aident au camouflage sur les fonds marins.
  2. La pêche à l’affût : comme son nom l’indique, le pêcheur doit traquer sa proie, de manière calme, presque imperceptible.
  3. Pêche sous-marine par le trou : le pêcheur va directement au repaire de la proie, idéal pour la pêche au poulpe et au homard.
  4. Pêche en haute mer : il s’agit d’une pêche à plus haut risque, car la profondeur atteinte par le pêcheur qui la pratique, atteint jusqu’à 30 mètres, pour ce type de chasse sous-marine il faut avoir une bonne condition physique et avoir un appui en surface.

Remettre les poissons à l’eau

pêche récréativeLa « capture et la remise à l’eau » (ichtyotourisme), qui consiste à relâcher les poissons dans la mer, est considérée comme une activité éthique et responsable, car elle est censée rendre ces animaux vivants à l’eau. Cependant, plusieurs études ont montré qu’en réalité, les poissons relâchés peuvent avoir un taux de mortalité de plus de 40 %, selon l’espèce et les instruments utilisés pour les capturer. La pêche au crochet fait plus de victimes que la pêche à la mouche, car le poisson avale l’appât avec l’hameçon, ce qui provoque des déchirures internes et des hémorragies.

Les poissons capturés et relâchés peuvent mourir pour un certain nombre de raisons, mais les deux principales sont le stress et les blessures.

Le stress résulte de la résistance exercée par l’animal. Sur le plan interne, cet effort physique entraîne un déficit d’oxygène dans les tissus, ce qui oblige les muscles à fonctionner sans oxygène, provoquant l’accumulation d’acide lactique dans le tissu musculaire, qui passe ensuite dans le sang. Cela entraîne des changements de PH dans le sang, une perturbation des processus métaboliques et finalement la mort. Parfois, l’animal semble être vivant lorsqu’il est relâché dans l’eau, mais le déséquilibre chimique dans son sang peut le tuer même jusqu’à trois jours après sa capture.

Les blessures par crochet constituent l’autre principale cause de mortalité. Ceux-ci peuvent aller de très légers à mortels. La mortalité la plus élevée se produit chez les poissons qui sont accrochés par les branchies ou l’estomac. Les hameçons utilisant des appâts sont les plus susceptibles d’être accrochés dans ces parties du corps.

D’autres facteurs qui ont un effet négatif sur les poissons sont l’exposition à l’air, une température plus élevée de l’eau de surface et une manipulation excessive. Le stress physiologique entraîne une augmentation des hormones corticostéroïdes qui, dans de nombreux cas, inhibent les processus de reproduction – ce qui affecte également les stocks et constitue une menace pour la conservation.

Les changements de pression lorsque les animaux sont amenés à la surface de l’eau peuvent provoquer un gonflement excessif des vessies natatoires qui contrôlent leur flottabilité.

La manipulation et le contact corporel des poissons avec des surfaces sèches, comme les filets, peuvent éliminer les couches de mucus de leur corps, ce qui les rend plus susceptibles d’être infectés par des bactéries et d’autres agents pathogènes.

Outre la mortalité et les modifications physiologiques (et comportementales) résultant de la pêche récréative, la capacité de ces animaux à ressentir la douleur doit être prise en compte. Les poissons ont un système nerveux comme les autres vertébrés, bien que leur cerveau soit plus rudimentaire que celui des mammifères, puisqu’ils ne possèdent pas de néocortex. Malgré cela, ils perçoivent les stimuli douloureux de la même manière que les humains, apprennent à les éviter et peuvent même souffrir de dépression, collaborer et s’entraider, ou encore souffrir de fièvre émotionnelle, un trait particulier utilisé pour identifier la conscience des êtres vivants et dont on pensait autrefois qu’il était absent chez les poissons.